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Géographie autour de l'Eau Blanche

La géographie renseigne sur l’occupation des sites et du sol : les rivières, les zones humides ou sèches, la couverture végétale ainsi que les variations temporelles selon les saisons et les époques.

C’est avant tout la géologie qui façonne le paysage. Selon la nature des roches superficielles, les cours d’eau creusent celles-ci en raison de la différence d’altitude entre l’amont et l’aval.

Avec ses 59 mètres de dénivelé, l’Eau Blanche s’est frayé un tracé au travers des sables alluvionnaires et dans la roche calcaire affleurante, pour se prélasser dans les plaines avec des méandres nonchalants.

La couverture végétale

Selon sa nature, la couverture végétale crée le modelé du paysage : qu’il s’agisse de la forêt de résineux comme on la trouve au nord du plateau landais, avec des sols acides, ou de terres alluvionnaires, argilo-calcaires plantées de vignes, les paysages offrent cette diversité de couleurs et de densité.

De la peupleraie des zones humides aux chênaies plus clairsemées, se forment des sous bois plus ou moins denses. Les eaux de la rivière favorisent la présence de prairies verdoyantes par leurs débordements sur les coteaux aux faibles pentes, allant même jusqu’à l’inondation totale dans les marais.

Les couleurs du paysage

Selon les saisons les tonalités varient selon la couverture végétale offrant une grande variété de coloration. Les feuillages passent du vert tendre au vert soutenu, tandis que les aiguilles de pins de teinte rouille comme les fougères, finiront au sol. La vigne si pimpante à l’éclosion de la fleur, vert pâle, passera à l’automne aux tons cuivrés et pourpres, sous le soleil aux rayons affaiblis.

Les herbes folles des zones humides, une fois séchées, formeront une chevelure blonde pour le ravissement des yeux des promeneurs. Mais les plus belles tonalités restent celles du sous-bois lorsque l’on peut s’aventurer sous les branchages au- dessus des eaux de la rivière.

Les rayons solaires qui filtrent ici sont un émerveillement de teintes et de variétés qui se reflètent dans les eaux agitées.

Le paysage vivant

Par son essence, le paysage peut être considéré comme un être vivant.

Les mouvements de terrain, les variations de la couverture végétale, le façonnage dû aux vents et aux fortes intempéries sont autant d’éléments susceptibles de transformer sa nature et sa morphologie.

L’homme, plus ou moins heureux dans ses choix, intervient également dans les modifications des paysages, et c’est là un danger permanent.

Un paysage à protéger

Ce n’est pas tant le côté environnemental qu’il s’agit ici de sauvegarder, que l’aspect patrimonial dont il faut prendre conscience. On fait grand cas de la préservation des monuments, beaucoup moins du petit patrimoine, mais rarement du paysage, comme si ce dernier n’était finalement que le substrat oublié.

Bien au contraire, le paysage est le support monumental de tout ce qu’il contient. C’est bien pour cette raison qu’il est essentiel d’assurer sa protection, son respect, et sa pérennité. Imaginez un instant le comblement de tous les plans d’eau qui bordent l’Eau Blanche !

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